La compréhension de la naissance …

Un allié de taille durant l’incarnation
Quel est le sens profond du passage de la naissance ?
Surtout, en quoi la réponse à cette question peut-elle être réellement aidante dans un quotidien déjà fort chargé par toutes sortes de défis ?  En effet, il y a tant de sujets sur lesquels nous pouvons focaliser notre attention. Alors, quel est l’intérêt de prioriser cette grande question ? Comprendre les règles du jeu…
La vision à très court terme que nous avons actuellement des passages de la vie (naissance et mort) fait en sorte que nous nous en soucions uniquement quand nous y sommes confrontés.  Donc, notre intérêt pour la naissance et la mort ne dure que l’instant même de ce passage entre les mondes.  Après coup, le quotidien reprend son cours sans que nous puissions y voir les réelles implications.  Mais ces passages nous propulsent dans un grand mouvement de transformation qui s’amorce bien avant leur arrivée et se poursuit bien après.

Pour mieux vivre cette transformation, il devient plus qu’important de comprendre ce qui s’y passe et surtout qu’est-ce que nous sommes amenés à transformer.

Quand on fait référence à la naissance, savons-nous quelles sont les transformations qu’elle appelle ? Tout ce qui survient durant la gestation et durant l’accouchement colore non seulement le moment de la naissance, mais également le quotidien de toute notre incarnation. La manière dont nous expérimentons les événements provient en grande partie des émotions et des pensées conscientes et inconscientes qui ont été ressenties lors de la naissance.  Du coup, nous vivons chaque instant avec les mêmes appréhensions, les mêmes peurs et les mêmes certitudes.  Alors, comme nous mourrons exactement de la même manière que nous avons vécu, le passage de la mort sera imprégné de ces mêmes états d’être ressentis tout au long de l’incarnation s’ils n’ont pas été transformés en cours de route.
C’est pour cela qu’il est si important de comprendre ce qui s’est passé à notre naissance pour vivre l’expérience de transformation en conscience jusqu’à la fin. Pourtant, c’est tout le contraire qui se produit à l’heure actuelle. Nous tentons de jouer au jeu de la vie sans même nous intéresser à ses règles ou du moins en nous y intéressant que du point de vue matériel. Il manque donc toute une portion d’informations qui apportent les clés de la compréhension. Comment s’étonner du fait que ce jeu semble ardu et insensé. C’est la maîtrise des règles du jeu qui le rend captivant et qui en facilite l’usage. Il en est de même avec la vie. Plus nous maîtrisons son fonctionnement, plus la vie devient riche et passionnante.

Des reflets identiques…
Naissance et mort sont des transformations spirituelles et non seulement des moments qui marquent le début et la fin de notre existence matérielle. Elles sont au service de l’ouverture de conscience. Pour en découvrir l’essence, il importe de changer de point de vue car les yeux humains ont une vision limitée à la compréhension de la personnalité ou de l’ego.
Dans notre société, la naissance est considérée comme une réjouissance et la mort comme une fatalité, qui d’un côté fait peur, et qui de l’autre est libératrice. Ce sont nos perceptions et nos croyances qui nous les font envisager ainsi. Quand on regarde un bébé, jamais il ne nous vient à l’idée que cette naissance sur Terre puisse être source de deuil pour lui. On croit qu’il arrive vierge de toute histoire passée et qu’il se réjouit pleinement à l’idée que nous puissions lui apprendre la vie avec un grand « V ». On perçoit le voyage du défunt de la même manière. On croit qu’il arrive de l’autre côté libéré de tout ce qu’il a vécu sur Terre et qu’il se réjouit d’y être. Il nous vient rarement à l’idée que l’être qui passe de l’autre côté peut également vivre un deuil.

Ces perceptions que nous nourrissons au sujet de la naissance et de la mort se veulent rassurantes, mais en fait, elles ne font qu’amplifier le mystère entourant ces passages, car il devient difficile d’en tirer un sens profond. Comment parvenir à expliquer la vie si rien n’existe avant notre arrivée sur Terre et si rien ne subsiste après l’incarnation ? Comment trouver un sens à la Vie si naissance et mort suivent des règles aléatoires et si tout ce qui se déroule entre les deux semble attribué au hasard. Quand on observe ces passages d’un point de vue spirituel, on réalise rapidement qu’ils fonctionnent selon des règles identiques. Qui plus est, tout ce qui survient durant l’incarnation sur Terre suit aussi ces mêmes règles. Alors, que l’on soit sur le plan matériel ou sur un autre plan de conscience, en haut ou bas, incarné ou non-incarné, importe peu. Ce qui se déroule dans notre réalité provient de notre monde intérieur.
Voilà une première règle qui a une importance cruciale.
Puisque l’extérieur est le reflet de ce qui vit dans le monde intérieur, naissance et mort nous présentent donc d’abord et avant tout des indices de ce qui se vit dans le monde intérieur, de l’être que les traverse. En cherchant une cause matérielle à ces passages, ils sont dès lors dénaturés. La cause existe certainement, mais elle provient d’une pensée abstraite d’abord, puis d’une pensée concrète et enfin d’une émotion qui finissent par se matérialiser dans la réalité de l’être incarné. La matière est et sera toujours le résultat final ou l’aboutissement d’un processus amorcé bien avant. Il est vain de tenter d’expliquer cette finalité sans tenir compte de sa cause globale.
Pensées, perceptions, croyances et émotions forgent la réalité, notre réalité intime et personnelle. Les événements qui se produisent durant la naissance, l’incarnation et la mort sont tous issus des pensées, des émotions, des croyances et des perceptions que nous avons alors. Ainsi, il n’y a pas de hasard dans la manière de naître ou de mourir. Ce qui s’y déroule parle intrinsèquement du monde intérieur de cet être en transition entre les mondes. Mais pour pouvoir décoder ce qui se passe alors, il faut tenter comprendre ce qu’évoquent ces éléments extérieurs en tenant compte des mondes émotionnels, mental et causal. Naître à la Terre, c’est mourir au Ciel et mourir à la Terre, c’est naître au Ciel. Ces deux passages se vivent de la même façon, car leur but est de mettre en lumière ce qui s’anime dans la réalité intérieure et ainsi transformer tout ce qui nous éloigne du plein rayonnement de notre potentiel divin.

Projet Conscience pour donner un sens
À quoi bon tout ce cirque, me direz-vous ? Si le divin sommeille déjà en nous, quelle est l’utilité de venir sur Terre ? Pourquoi séjourner dans un monde matériel si nous n’avons rien à y acquérir et que tout est déjà en nous ? L’idée semble un peu tordue en effet. Pourtant, elle est loin de l’être. Avant d’entreprendre le voyage de l’incarnation, l’être est tel la goutte d’eau dans l’océan ; cette dernière en fait partie intégrante sans distinction, sans individualisation. Pour se connaître en tant qu’individu et pour reconnaître son unicité, elle doit s’extraire de l’océan et devenir une goutte. Ainsi seulement, elle peut être observée de manière individuelle par rapport à cet ensemble dont elle est issue. Il en est de même avec l’être humain. Les voyages sur Terre lui permettre de se détacher du monde de l’unité afin de s’observer et de prendre conscience de sa nature et de son potentiel.
Le cycle des incarnations sert l’ouverture de conscience de l’être ; ce que je nomme autrement « Projet Conscience ». Chaque être vient sur Terre pour recouvrer qui il est dans son essence profonde et quel rôle il joue dans ce tout dont il fait partie. Il a besoin de la matière – ce milieu d’expérimentation qui lui permet d’examiner ses pensées et ses émotions – pour prendre conscience de ce monde intérieur qui l’habite. Quand il se trouve dans le monde de la pensée abstraite (plan causal), dans le monde de la pensée concrète (plan mental) ou dans le monde des émotions (plan astral), il ne peut réellement en mesurer la portée. Le monde matériel le projette en dehors de ces mondes intérieurs et ainsi il peut saisir l’impact de ses pensées et de ses émotions parce qu’il les ressent dans le corps physique.
La Terre est donc un endroit privilégié d’observation à travers l’expérimentation. Le problème, c’est que durant l’incarnation, nous oublions complètement que nous venons ici-bas pour cela. Nous vivons l’incarnation comme si nous étions complètement déconnectés de ces mondes intérieurs et nous avons peine à comprendre la projection se déroule sous nos yeux. Cela est d’autant plus probant dans le monde matérialiste où tout nous ramène en dehors de nous. Plus nous accordons d’importance à l’extérieur, moins l’incarnation a de sens.

Nous ne venons pas ici-bas pour apprendre quoi que ce soit, car nous savons déjà. Nous sommes cette connaissance innée. Nous sommes l’amour, la joie et la paix. Mais ce qu’on nomme le voile de l’incarnation, c’est-à-dire cette sensation d’éloignement de notre essence créé par la présence des corps énergétiques et du corps physique, crée l’illusion d’être séparé de cette essence dont nous sommes issus. Le cycle des incarnations vise à retrouver cette sensation d’unité avec le tout – et donc ce savoir inné – tout en étant incarné. Pour cela, il est nécessaire de revenir au centre de soi. Toutes les expériences terrestres visent donc à ré-apprendre à être Soi unifié dans un monde de dualité.

En quête de la mission de vie
Cela semble si simple, pourtant très peu de gens ici-bas savent ce qu’ils sont réellement venus accomplir. Plusieurs cherchent leur mission de vie sans jamais avoir la satisfaction de la trouver, parce qu’ils sont en quête de quelque chose à faire. Pour eux mission de vie est équivalent à profession, travail ou occupation. Or, c’est là où le bât blesse, car celle-ci ne se trouve par dans le FAIRE, mais dans l’ÊTRE. Nous ne venons pas sur Terre pour accomplir quelque chose, mais bien pour s’accomplir ; pour déployer l’amour ; pour vivre le bonheur ; pour rayonner la paix ; pour illuminer tout ce que nous côtoyons. La mission de chacun de nous est d’être pleinement conscient de cette essence lumineuse dans chaque geste, chaque ressenti, chaque pensée.
Le monde matériel permet d’expérimenter l’amour, la joie et la paix sous toutes leurs facettes. Chaque expérience incite à choisir consciemment ou inconsciemment ces états d’être. Il nous donne la possibilité d’observer ce que nous créons dans nos pensées abstraites et concrètes, dans nos émotions, nos croyances et nos perceptions, et d’en ressentir les effets dans le corps physique. Il permet de constater ce qui agit ou ré-agit face aux situations extérieures. L’action est issue du moment présent et est donc alignée sur une connexion à soi. La réaction provient d’un schème de pensée ou d’une émotion passée, et nous indique une zone de ce monde intérieur à explorer. Voilà toute l’utilité et la pertinence des séjours sur Terre. D’incarnation en incarnations, la conscience de qui nous sommes s’accroît grâce à l’expérimentation et au ressenti qui en découle. Ce que nous matérialisons en nous et à l’extérieur de nous devient de plus en plus empreint d’amour, de paix ou de joie.
Ultimement, ce ne seront plus les circonstances extérieures qui dicteront nos états d’être mais bien un choix conscient. À ce moment, nous maîtriserons notre monde intérieur et le cycle des incarnations sera achevé. Mais une question ici s’impose. Comment pouvons-nous utiliser au mieux chacune des incarnations pour clore ce cycle le plus rapidement possible ?
À la recherche des indices laissés sur la route…
La première étape est sans aucun doute de reprendre contact avec soi. Puisque tout part du monde intérieur, il est dès lors requis de prendre le temps d’observer les pensées et les émotions qui s’y trouvent. Cela peut sembler fastidieux si nous n’avons pas de mode d’emploi. Par contre, l’exercice devient fort passionnant, mais une des pistes intéressantes pour mieux s’y retrouver est de retracer la leçon fondamentale. Elle pourrait aussi se nommer « ligne directrice de l’incarnation ». Avant de venir sur Terre, l’être se fixe des buts et objectifs d’ouverture de conscience à atteindre. Les événements du quotidien seront donc tous orientés vers cette fameuse ligne directrice. C’est elle qui tisse la trame de fond de l’incarnation. Il y a cinq grandes lignes directrices : l’amour de soi, la plénitude, la valorisation, la loyauté et la tolérance.
Mais de quoi parlent ces lignes directrices ou ces leçons fondamentales ? Si l’on peut les résumer à leur plus simple expression, on pourrait dire que chacune d’elles est une facette de l’amour inconditionnel. D’abord et avant tout, elles nous plongent au cœur de l’expérience de l’amour de soi pour ensuite nous apprendre à estimer à sa juste valeur cet être et lui accorder l’attention qu’il mérite. Ainsi, les relations aux autres et au monde extérieur nous reflètent l’état de l’amour que nous dédions à notre être. C’est souvent pour cela que nous avons de la peine à saisir le sens des événements, car nous cherchons au dehors une explication à tous les manquements d’amour que nous expérimentions dans ces relations.
Il est donc beaucoup plus facile d’observer le monde intérieur quand cette ligne directrice est connue, car c’est elle qui permet de donner un sens à ce qui arrive au quotidien. Comment la trouver alors ? En observant les indices émotionnelles rattachés aux cinq blessures fondamentales (rejet, abandon, humiliation, trahison et injustice). On trouve d’autres indices dans ce qui a été vécu lors de la naissance : siège, cordon autour du cou, césarienne, utilisation de forceps, arrivée en avance ou en retard, etc. Certains indices s’observent dans le comportement relationnel, dans la répétition cyclique des crises émotionnelles ou des grands passages à vide de l’incarnation. Enfin, d’autres se révèlent en fonction du cycle énergétique dans lequel on se trouve.

Toutes ces informations sont telles les pièces manquantes d’un grand puzzle. Une fois emboîtées les unes aux autres, elles viennent lier les événements de l’incarnation entre eux et donnent une image claire de cette ligne directrice. C’est là que se révèle le sens profond à toute notre histoire.
Sortir du cocon
La ligne directrice est une clé majeure pour dénouer bien des impasses de l’incarnation. Elle permet aussi d’éviter des écueils émotionnels dans lesquels il est facile de s’empêtrer en l’absence de cette information cruciale. Bref, c’est là tout l’intérêt de connaître le fonctionnement du processus de la naissance et d’y découvrir quels sont les enjeux de transformation que l’être s’est fixé au tout début de son incarnation.
Pour devenir créateur de sa vie, il faut comprendre les règles qui la sous-tendent. C’est cela qui nous permet de sortir du cocon et d’accélérer l’ouverture de conscience. Il ne s’agit pas ici de vouloir court-circuiter un processus essentiel. Bien au contraire ! Cette connaissance permet d’en suivre le mouvement en toute conscience et d’en décupler les effets.
Qui plus est, ces nombreuses expérimentations de transformation vécues en cours d’incarnation nous prédisposent à vivre le passage de la mort avec une plus grande sérénité. Le contact avec les mondes intérieurs durant l’incarnation permet de mettre en lumière les peurs, les doutes, les croyances, les formes-pensées qui nuisent à l’état de paix profonde et de s’en libérer. Le travail de trépas en est donc fortement allégé et écourté.

Chaque jour présente des situations pour naître et mourir à soi. Savons-nous les reconnaître et surtout saisir les occasions de transformations qu’elles nous proposent ? Chacune d’elle est en fait une invitation à se libérer de tout ce qui nous éloigne du bonheur et donc de nous-mêmes. Chaque instant est un appel à soi ; un rappel à l’amour.
Accepter cette invitation, c’est oser naître à soi ; c’est dire consciemment « oui à la Vie ! » Je vous souhaite de nombreuses naissances, toutes les plus merveilleuses qui soient !

Auteure: Sylvie Ouellet

Naître, c’est toute une aventure ! Le passage de la naissance est plus exigeant que le passage de la mort. En fait, la naissance est également une mort. Pour naître à la Terre, il faut accepter de mourir aux mondes énergétiques plus subtils d’où nous sommes issus. Il faut choisir les bagages de connaissances que nous y apporterons et renoncer au reste. Il faut délaisser pour un temps les êtres chers que nous aimons. Ainsi, la mort et la naissance représentent les deux côtés d’une même médaille. Naître à la Terre, c’est mourir au Ciel et naître au Ciel, c’est mourir à la Terre. L’âme qui s’y engage vit deuil, détachement, peurs et doutes. Alors l’amour et la lumière que nous pouvons lui offrir la soutiendront et nourriront son courage et sa force pour accomplir son incarnation. Si nous nous questionnons beaucoup au sujet de la vie et de la mort, nous en savons bien peu cependant quant à la descente de l’âme dans la matière.
Dans cet ouvrage remarquable, Sylvie Ouellet apporte un éclairage nouveau sur la venue de l’âme sur la Terre. Avec beaucoup de clarté et d’explications, elle dévoile ce que l’âme vit lors des différentes étapes de son incarnation, que ce soit la préparation à cette nouvelle vie, l’intégration du corps physique, la naissance ou le développement des corps énergétiques dans les années de l’enfance. À la lumière de ces précieuses informations, il est plus facile aux parents, à la famille et même aux amis, de comprendre, d’accueillir et d’accompagner l’âme qui se retrouve parmi eux afin de l’aider à réaliser pleinement son incarnation.
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