Naitre Autrement: Naissance – Shantala – L’Art Du Souffle


Leboyer Frederick
Trois films de Frédéric Leboyer

-Naissance

Quand les enfants naissant, ils crient. Non, il shurlent. Pourquoi? Naître serati-il aussi angoissant, terrifiant pour l’enfant qu’accoucher l’était pour la mère? Ce film répond. Il dit : Oui! Venir au monde est une torture, une terreur pour l’enfant. Mais ce film dit aussi ce qu’il faut faire pour transformer cette « arrivée » afin qu’une grande ombre ne vienne plus assombrir toute la vie qui suit.

– Shantala
Les jours, les semaines qui suivent la naissance sont comme la traversée du désert,
désert peuplé de monstres que sont les sensations nouvelles, qui, du dedans,
semblent monter à l’assaut du corps de l’enfant, lui semblent comme autant de bêtes
féroces prêtes à se jeter sur lui pour le dévorer. La faim, la solitude, l’ennui….
Pour calmer ces tourments, ces angoisses, si important qu’il soit, le lait ne suffit pas.
Pour apaiser le coeur du bébé, il faut la chaleur vivante du sein, il faut pour qu’il se
sente relié, le contact d’un corps, qu’il soit tenu, bercé, caressé et massé.
C’est alors seulement que l’enfant sait qu’il n’a pas été explusé, jeté dehors,
mais qu’il est le bien venu, qu’il est toujours aimé.

– L’art du souffle
Dernier de la trilogie
Comment se préparer à l’accouchement? Dans tous les cours que l’on propose aux femmes
qui attendent un enfant, on essaie de leur enseigner à se détendre, se relaxer.
Or, se relaxer ne dépend ni du vouloir, ni de la raison. Quel en est alors le ressort secret?
La respiration. Mais la respiration a plus d’un aspect. Et si une femme n’apprend que des
« exercices respiratoires », ce qu’elle fait ne vaut guère mieux qu’une simple gymnatique qui,
certes, peut la maintenir en forme, mais qui ne saurait toucher l’essentiel.
Elle va alors droit à l’échec qui la laissera meurtrie, frustrée, aigrie et, forcément, hostile à son enfant. La vraie approche doit toucher, ouvrir, épanouir, combler… le coeur.
Ce que peut seul le chant. Ou, plus exactement, le travial du son.
Fondement de toutes les liturgies, cet art du souffle et du son, en réalité, transforme, transfigure l’expérience que la femme aura de l’enfantement, rendant à cette grandiose avanture, à ce très avantageux voyage, sa véritable dimension, celle d’un pélerinage à la source.

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